Sidragtion
Le Sidragtion est une association encadrant des actions caritarives en faveur du Sidaction, par et pour des artistes se reconnaissant dans la drag-culture. Depuis 2015 avec Minima Gesté puis Emily Tante nous organisons une maraude sur Paris qui a pris des proportions inespérées. A l'heure actuelle (2023), c'est des collectifs dans 12 villes de France qui ont suivi le mouvement. Une centaine de participant.e.s à travers la France. C'est plus de 50.000 euros récoltés au total. Et dont un grand événement annuel à Paris, organisé avec la complicité de Tinder.
Historique
La source de cette action vient de mes périgrinations à Amsterdam. Au cours de mes séjours, j'ai rencontré la House of Hopelezz dont je suis tombé éperdument amoureux de leur vision du drag, du militantisme et du "faire communauté". Chaque année, depuis 2 décénies, iels organisent les "Begging Babes" une maraude à travers les lieux LGBTQIA+ d'Amsterdam pour le Aids fond à l'ocassion du 1er Décembre, la journée mondiale de la lutte contre le VIH et les hépatites virales.
De retour à Paris, j'ai voulu retrouver cette dynamique. Ma rencontre avec Minima, a rendue cette volonté concrète en 2015, avec 11 de nos soeurs et frères nous marchions dans Paris, et réclamions pour la première fois de se faire remplir la fente. D'année en année, le nombre de participant.e.s n'a fait qu'augmenter, presque doubler chaque année. Au point que cette croissance exponentielle pose contiuellement la question de l'évolution vers l'année suivante.
Avec le temps, nous avons compris la portée du Sidragtion. Cette action a plusieurs dimensions au délà de la collecte d'argent. Bien que l'argent fasse tourner le monde, ce n'est pas la seule force de la maraude.
C'est un des rare événement fédérateur dans la sphère drag, de part l'historicité de la cause, et de la facilité à contribuer. Ce rendez-vous aide à solidifier notre communauté artistique autour de valeurs militantes importantes. Beaucoup sortent pour la première fois en drag pour cette occasion.
C'est une démonstration de réapropriation de l'espace publique qu'est le marais. Le temps de la maraude, plus d'une trentaine d'artistes ostensiblement LGBTQIA+ quadrillent le quartier pour collecter de l'argent et de fait ielles communiquent dans tout les lieux publics sur l'existence de notre communauté.